22 ans, Myanmar
À 16 ans, Sawyeddollah a dû fuir le Myanmar pour échapper aux persécutions qui visaient les Rohingyas, son groupe ethnique. Depuis, il vit dans un camp de réfugiés au Bangladesh. Il a fondé le Rohingya Student Network, un réseau de jeunes qui luttent pour garantir les droits des Rohingyas. Sawyeddollah contribue à améliorer les conditions de vie dans les camps, organise des ateliers éducatifs pour les jeunes et facilite l’accès des réfugiés Rohingyas aux systèmes de justice. Il participe notamment à l’action menée contre Meta en justice pour le rôle joué par la plateforme dans la propagation de contenus haineux à l’encontre des Rohingyas.
Photo : WFP/Hugh Rutherford
27 ans, Burkina Faso
Maïmouna oeuvre pour la paix dans une région du Sahel où l’extrémisme violent fait des ravages. Elle lutte contre la précarité et le manque d’accès à l’éducation et aide les femmes déplacées à se relancer dans l’élevage, l’agriculture ou l’artisanat. Maïmouna a aussi permis à plus de 60 enfants de retourner à l’école et les aide à surmonter leurs traumatismes. Maïmouna vit à Dori, une ville située à la frontière entre le Burkina Faso et le Niger et qui accueille des milliers de civils contraint·es de fuir les exactions perpétrées par des groupes armés violents. Une partie de sa famille a échappé au massacre de Yirgou qui a tué 210 personnes en 2019.
25 ANS, INDE
Roshni a été mariée de force à l’âge de 13 ans, a survécu au viol conjugal et est devenue mère à 14 ans. Elle a sauvé des dizaines de filles du mariage forcé en organisant des groupes de défenseurs d’enfants, en travaillant avec les autorités locales et les dirigeants de sa communauté, et en menant des campagnes de sensibilisation. Elle a réussi à se réconcilier avec sa famille après son divorce et continue à sensibiliser le public aux droits des enfants, notamment celui d’être protégé de la violence et de toute forme d’abus.
14 ANS, COLOMBIE
Francisco milite depuis l’âge de 9 ans pour la protection de l’environnement. Il a écrit un livre pour enfants expliquant le changement climatique, constitué un réseau d’écoles avec plus de 1’000 élèves, contribué à l’interdiction des tests sur les animaux, des plastiques à usage unique et à l’instauration d’un moratoire sur l’exploration minière et de fracking. Il promeut l’éco-espérance qui s’appuie sur l’action, pour contrer l’éco-anxiété chez les jeunes. Menacé de mort en Colombie, il vit actuellement en Espagne.
29 ANS, SOUDAN
Nisreen, activiste climatique, a subi les effets du changement climatique et des conflits qui en résultent au Soudan. Dans un contexte de guerre et de raréfaction des ressources, Nisreen milite pour la paix et les énergies renouvelables afin de prévenir de futurs conflits. Nisreen est Présidente de Sudan Youth for Climate Change et du Groupe consultatif de la jeunesse sur les changements climatiques auprès du Secrétaire général des Nations Unies. Suite à la reprise des conflits en 2023, elle a dû fuir le Soudan et vit actuellement en Italie.
